La contrebasse isocèle a 2 mètres 12 de haut comme une contrebasse classique du sol à la volute et elle se joue et sonne comme une contrebasse traditionnelle.
Créer pour cet instrument un design nouveau avec une architecture simple et élancée était mon objectif. Son prix est de 9 000 € coffre de transport compris.
Le jeu
Le haut de l’instrument s’appuie légèrement sur l’épaule et le torse côté gauche tandis que la main gauche se place naturellement sur le manche.
Les deux appuis stabilisent l’instrument au sol.
Les bois
Le cèdre rouge de l’ouest canadien pour la table d’harmonie, l’érable pour le chevalet, le padouk d’Afrique pour les côtés, l’ébène des Indes pour la touche et le cédro odorant d’Amérique du Sud pour le manche. Ce qui explique que la musique n’ait pas de frontières…
Les mécaniques d’accordage sont plaquées or.
Construction
Le corps de résonance et le manche ne sont pas deux parties distinctes mais sont réunies et la table d’harmonie est prolongée jusqu’au bout du manche.
Ainsi, le manche se trouve au-dessus de la table d’harmonie.
Celle-ci devient une grande surface, vibrant sur toute sa hauteur.
La table d’harmonie, feuille de bois courbée transversalement et non sculptée, est soutenue par une âme près du pieds côté aigus du chevalet et une barre d’harmonie sous le pieds côté basses du chevalet comme pour la contrebasse traditionnelle.
Les ouïes bordant le chevalet ont une forme nouvelle, respectueuse du rôle acoustique de ces deux ouvertures, et qui rappelle celle des ouïes des Violes d’Amour de l’époque baroque.
|